Avec l'introduction de la nouvelle loi européenne sur la déforestation, l'origine sans déforestation de la production de soja sera mise à l'épreuve. La loi contre la déforestation exige que les matières premières telles que le soja, le café, l'huile de palme, le bœuf, etc. commercialisées sur le marché européen à partir du 31 décembre 2024 soient exemptes de déforestation.
BFA appelle à une approche européenne commune
Pour BFA et ses membres, l'approche européenne commune pour lutter contre la déforestation est positive. Le secteur de l'alimentation animale réclame cette approche européenne depuis un certain temps. Cependant, des problèmes pratiques subsistent. En effet, la législation exige que les matières premières telles que le soja, le cacao, le café, l'huile de palme, le bois, le caoutchouc, le charbon, les produits en papier imprimé et même le bétail soient importées séparément du pays d'origine, car provenant de flux susceptibles de provenir de terres déboisées.
Un autre problème se pose : les importations de volaille et de porc ne sont pas couvertes par la législation. Cela crée une concurrence déloyale pour ces produits, car les produits importés doivent répondre à des exigences moins strictes et peuvent donc être produits à moindre coût.
Enfin, la loi se limite à la déforestation et n'inclut pas la conversion des terres. L'absence de conversion pourrait être incluse ultérieurement. Cela élargit le champ d'application à des mesures visant à préserver également des zones naturelles importantes telles que les savanes.
Pour plus d'informations, consultez le site internet de la Commission européenne.